Enquête de PrivateFly réalisée auprès des pilotes en 2012

Entre mars et avril 2012, PrivateFly a réalisé une grande enquête auprès d’un large panel de pilotes, dont les résultats peuvent être consultés gratuitement ci-dessous.

Notre questionnaire avait pour objectif de recueillir les impressions des pilotes professionnels sur leur travail et leur rémunération et de comparer les résultats obtenus en fonction des différents secteurs de l’aviation. Les questions portaient notamment sur leur parcours professionnel et ce qui a motivé leur choix de carrière, et ont aussi permis de recueillir leurs conseils en matière de voyage.

En voici les principales conclusions :

  • La fourchette de salaire la plus fréquente s’établit entre 40 000 et 70 000 £.
  • Les salaires et les avantages accordés varient énormément selon les secteurs, les pilotes de ligne étant largement mieux dotés que les autres.
  • 65 % des pilotes ont réalisé un rêve d’enfant : pour eux l’aviation a toujours été une vocation.
  • La plupart des pilotes citent le premier vol du Concorde en 1969 comme l’évènement historique du secteur auquel ils auraient le plus aimé être associés.
  • 83 % des pilotes ont obtenu leur permis de conduire du premier coup.
  • Les pilotes nous ont fait part de leurs astuces de voyageurs, notamment comment supporter le décalage horaire (que 13 % d’entre eux ne ressentent pas du tout).

Demandez à recevoir votre exemplaire gratuit des conclusions de l’enquête PrivateFly 2012 Pilot Poll White Paper (en anglais) en nous envoyant un e-mail à enquiries@privatefly.com.
Vous pouvez aussi consulter la traduction de l’ensemble du rapport d'enquête ci-dessous. Pour en savoir plus ou pour commander votre exemplaire du rapport par téléphone, appelez PrivateFly au +33 (0)1 70 70 77 87.

Livre blanc : Enquête de PrivateFly réalisée auprès des pilotes en 2012

Sommaire

Méthodologie
Résumé
Principales conclusions
Profils des pilotes
Satisfaction professionnelle et avantages
Opinions des pilotes sur l'aviation
Parcours professionnel
Dans la valise du pilote
À propos de PrivateFly.com

MÉTHODOLOGIE

Entre mars et avril 2012, PrivateFly a réalisé via Internet une grande enquête auprès de 360 pilotes dans tous les domaines de l'aviation. Notre questionnaire avait pour objectif de recueillir les impressions de pilotes professionnels sur leur travail et leur rémunération et de comparer les résultats obtenus en fonction des différents secteurs de l'aviation. Les questions portaient notamment sur leur parcours professionnel et ce qui a motivé leurs choix de carrière, et ont aussi permis de recueillir leurs conseils en matière de voyage : accessoires indipensables et astuces de grands voyageurs.

L'enquête a été réalisée en ligne par la plateforme de réservation d'avions privés PrivateFly.com, au moyen de l'application SurveyMonkey.

Des invitations ont été envoyées à un très grand nombre de pilotes afin de garantir la diversité géographique et démographique de l'échantillon. Nous les avons contactés via :

  • Différentes communautés en ligne réunissant des pilotes du monde entier.
  • Les réseaux sociaux notamment LinkedIn, Facebook et Twitter.
  • Les médias spécialisés.
  • La publicité.
  • Nos propres réseaux de pilotes.
  • Le bouche-à-oreille, notamment grâce au bouton « envoyer à un ami » accessible par les pilotes déjà interrogés.

Leurs réponses sont restées anonymes.

RÉSUMÉ

Les résultats de l'enquête ont été analysés et les principales conclusions qu'ils nous ont permis de dégager sont publiées ci-dessous. Adam Twidell, directeur général de PrivateFly et lui même pilote de jets privés, les commente en ces termes :

« Le métier de pilote fascine à la fois au sein et en dehors du secteur de l'aviation. Par l’intermédiaire de notre propre réseau réunissant des milliers d'opérateurs aériens, nous avons été en mesure de contacter de nombreux pilotes de jets, mais aussi d'étendre notre enquête à d'autres domaines de l'aviation. Nous avions envie d'en savoir plus sur les sentiments des pilotes envers leur travail et ce qui les a amenés à choisir ce métier, ainsi que sur leur vie et leurs choix de carrière. »

« Certains résultats ont confirmé ce que nous savions déjà : 65 % des pilotes le sont par vocation et 83 % ont passé leurs permis de conduire du premier coup Je suis certain que les passagers seront rassurés de savoir que leur pilote est aussi adroit derrière un volant qu'aux commandes de leur avion ! »

« Cependant, nous avons été surpris de constater que la fourchette de salaire la plus fréquente se situait entre 40 000 et 70 000 £ (entre 48 000 et 84 000 €), ce qui correspond au salaire moyen d'un conducteur du métro londonien. Tout comme le fait que si la plupart des pilotes aiment voler, 10 % d’entre eux trouvent leur travail répétitif ou ennuyeux. »

« La comparaison des résultats de l'enquête selon les domaines de l'aviation était aussi particulièrement intéressante. Ainsi, même s'ils apprécient plus leur travail et l'autonomie qu'on leur accorde, les pilotes de jets privés gagnent moins bien leur vie que les pilotes de ligne et bénéficient de moindres avantages en terme d'assurance maladie ou d'épargne retraite. Les pilotes de l'armée quant à eux sont moins intéressés par le succès commercial de leur organisation que les autres pilotes. »

« L'enquête nous a également permis de compiler une liste de conseils et d'astuces pour les voyageurs, notamment grâce à la question "qu'emportez-vous dans votre valise ?" La technologie et les gadgets y figurent en bonne place, mais la plupart des pilotes emportent toujours des cartes et des graphiques imprimés. Certaines réponses sont assez inattendues : une pompe à vélo, du dissolvant et une bible... D'autres font l'objet de controverses : le décalage horaire par exemple. Ainsi certains pilotes recommandent de se caler sur l'heure de destination alors que d'autres préfèrent garder le rythme de leur fuseau horaire habituel, et plus d'un pilote sur 10 nie l'existence même du décalage horaire ! »

« En donnant un aperçu de la vie et des choix de carrière des pilotes, les résultats de notre enquête permettent de mieux comprendre les motivations qui les animent. »

PRINCIPALES CONCLUSIONS

Profils des pilotes

Secteurs de l'aviation

  • Les pilotes ont été interrogés sur leur principal secteur d'activité : 30 % travaillent pour l'aviation privée/d'affaires et 20 % pour les compagnies aériennes. 15 % sont employés dans l'aviation générale, en tant qu'instructeurs ou examinateurs par exemple.
  • 8 % sont pilotes d'hélicoptères et 6 % sont pilotes au sein de l'armée (sur tout type d'appareils).
  • 17 % ont indiqué voler pour le plaisir, en tant qu'amateurs.
  • 4 % sont des pilotes en cours de formation et 1 % pilotent des avions-cargo.

Âge et expérience

  • Presque la moitié des pilotes (49 %) ayant répondu à notre questionnaire ont entre 25 et 44 ans. Viennent ensuite ceux appartenant à la tranche d'âge 45-64 ans (37 %). Seulement 8 % des pilotes ont moins de 24 ans et 6 % plus de 65 ans.
  • Plus de 40 % des pilotes volent depuis plus de 20 ans et 27 % ont entre 10 et 20 années d'expérience. Environ un tiers des répondants (32 %) volent depuis moins de 10 ans.
  • L'âge et l'expérience des pilotes interrogés se répartissent à peu près de la même façon dans tous les secteurs, les pilotes amateurs étant cependant en général plus jeunes et moins expérimentés que les professionnels. La part des pilotes de ligne ayant plus de 20 années d'expérience (55 %) est légèrement supérieure à la moyenne (41 % pour l'ensemble).
  • 68 % des pilotes ont toujours fait ce métier, contrairement aux 32 % qui ont exercé d'autres professions. Les pilotes de l'armée et de l'aviation privée sont moins susceptibles d'avoir travaillé dans d'autres domaines : 88 % et 72 % respectivement ont seulement une expérience de pilote, contre 58 % des pilotes de ligne.

Situation géographique

  • 43 % des répondants vivent au Royaume-Uni,
  • 27 % aux États-Unis/Canada,
  • 18 % résident en Europe (hors Royaume-Uni), et
  • le reste en Asie, Afrique, Amérique du Sud, Russie, Moyen-Orient, Australie, Nouvelle-Zélande et aux Caraïbes.

Sexe et situation familiale

  • 94 % des pilotes ayant répondu à notre questionnaire sont des hommes et seulement
  • 6 % des femmes. Cette prédominance masculine s'observe dans tous les secteurs de l'aviation.
  • Seuls un peu plus de la moitié des pilotes (56 %) sont mariés et résident avec leur conjoint, 14 % sont en couple. Les pilotes nord-américains sont plus souvent mariés que les autres (71 %), alors qu'il y a plus de pilotes célibataires au Royaume-Uni que dans le reste du monde (29 %). Les pilotes européens (hors Royaume-Uni) sont plus susceptibles que les autres d'être en couple. 6 % des pilotes sont divorcés ou séparés, avec une fréquence plus importante en Europe qu'ailleurs.

Pilotes au volant

  • Pour nous faire une idée de leur capacité à conduire en général, nous avons demandé à nos pilotes d'indiquer combien de fois il avait passé leur permis.
  • 100 % des répondants ont un permis de conduire, qu’ils ont pour la plupart obtenu du premier coup (83 %).
  • Cependant le nombre de tentatives varie beaucoup en fonction de la région. En Amérique du Nord (États-Unis et Canada), il est plus fréquent d'obtenir son permis de conduire en une seule fois (94 %).
  • Au Royaume-Uni, où l'examen est réputé plus difficile qu'ailleurs, une part plus faible de notre échantillon (66 %) est parvenue à obtenir son permis de conduire dès le premier essai. Ce qui représente toutefois un taux de réussite supérieur à l'ensemble de la population britannique (46 %). 26 % des pilotes anglais ont obtenu leur permis de conduite après deux tentatives, 7 % après trois et seulement 2 % après quatre ou plus. Dans le reste du monde, aucun pilote n'a eu besoin de passer l'examen du permis de conduire à plus de trois reprises.
  • Aucun écart significatif ne peut être observé entre le taux de réussite moyen à l'examen de conduite en fonction du secteur d'activité.

Satisfaction professionnelle et avantages

Satisfaction professionnelle et sécurité de l'emploi

  • La plupart des pilotes apprécient le temps qu'ils passent dans le cockpit. Presque la moitié (46 %) décrivent leur expérience comme « très stimulante et variée » et 44 % apprécient qu'« elle change parfois, ce qui rend le travail intéressant ». 8 % décrivent leur expérience de vol comme « généralement la même d'un jour à l'autre » et 2 % la perçoivent même comme « répétitive et ennuyeuse ».
  • Le degré de satisfaction des pilotes varie considérablement en fonction du secteur d'activité. Les pilotes d'hélicoptères et les militaires sont ceux qui apprécient le plus leur travail (63 % et 62 % respectivement considèrent leur expérience comme « très stimulante et variée »), suivis de près par les pilotes de jets (56 %)
  • À l'inverse, plus d'un quart des pilotes de ligne apprécient peu leur travail : 27 % d'entre eux décrivent leur expérience de vol comme « généralement la même d'un jour à l'autre » ou « répétitive et ennuyeuse ». Seuls 25 % d'entre eux estiment qu'ils exercent une activité « très stimulante et variée ».
  • En plus d'être généralement peu satisfaits de leur expérience aux commandes d'un avion, les pilotes de ligne ont l'impression de moins contrôler les tâches qu'ils ont a accomplir que d'autres pilotes (la plupart des décisions étant prises par le service opérationnel des compagnies aériennes). 62 % ont « très peu de contrôle » ou seulement « peu de contrôle » sur des décisions telles que le transport de réserves supplémentaires de carburant.
  • Les pilotes des autres secteurs sont plus autonomes, notamment les pilotes d'hélicoptères (90 %) et les pilotes de l'armée et de l'aviation privée (80 %) qui décrivent leur contrôle sur le vol comme « significatif » ou « total ». Les pilotes amateurs (non professionnels) sont les plus susceptibles de se sentir maître de leur vol (85 % estiment exercer un contrôle « total » et 10 % un contrôle « significatif »).
  • Les pilotes estiment pour la plupart bénéficier d'une certaine sécurité de l'emploi (72 % se sentant « très sûrs » ou « relativement sûr » de conserver leur poste). Seuls 6 % s’estiment « pas sûrs du tout » de leur avenir.
  • Là aussi, on observe des variations en fonction du secteur d'activité : 50 % des militaires exprimant se sentir « très sûrs » de leur emploi. Les pilotes d'hélicoptères eux aussi sont assez rassurés (89 % en sont « très sûrs » ou « relativement sûrs »). Les réponses des pilotes d'avion de ligne et des pilotes de jets sont à peu près semblables, même si les pilotes de jets sont en général légèrement plus confiants. 28 % s'estiment « très sûrs » de conserver leur emploi, contre 23 % pour les pilotes de ligne. Plus révélateur : 8 % des pilotes de ligne ne « sont pas sûrs du tout » de l'avenir de leur poste, contre seulement 4 % des pilotes de l'aviation privée.

Rémunération

  • Tous les pilotes participant à notre enquête ont été invités à indiquer dans quelle fourchette se situe leur salaire actuel et à préciser les différents avantages dont ils bénéficient.
  • Le plus souvent (pour 25 % des pilotes), leur rémunération annuelle est comprise entre 40 000 et 70 000 £ (entre 48 000 et 84 000 €). À titre de comparaison, le salaire moyen d'un conducteur de métro londonien s'élève à 46 000 £.
  • La deuxième fourchette de salaire la plus fréquente (21 % des pilotes) est celle comprise entre 20 000 et 40 000 £ (24 000 et 48 000 €) : un salaire comparable à celui d'un enseignant au Royaume-Uni. 18 % des pilotes gagnent entre 70 000 et 100 000 £ (84 000 à 120 000 €) et 17 % plus de 100 000 £ (120 000 €).
  • Pour un âge et à niveau d'expérience comparable, les pilotes de ligne ont des salaires plus élevés que les pilotes d'avions privés. Bien que la fourchette la plus commune (entre 40 000 et 70 000 £/48 000 à 84 000 €) soit la même dans les deux secteurs, plus de 80 % des pilotes de ligne gagnent autant ou plus, alors qu'ils ne sont que 67 % dans l'aviation privée. Presque un quart (23 %) des pilotes de ligne ont un salaire supérieur à 100 000 £ (120 000 €), alors que plus d'un quart (27 %) des pilotes de jets sont payés moins de 40 000 £ (48 000 €).
  • La plupart des pilotes indiquent recevoir d'autres formes de compensation, mais plus du quart (27 %) ne reçoit aucun avantage. 47 % des pilotes ont accès à une mutuelle santé payée par leur employeur. Sans grande surprise, la plupart d'entre eux sont installés aux États-Unis et au Canada (57 %).
  • Au Royaume-Uni et dans le reste de l'Europe, les pilotes sont plus susceptibles de bénéficier d'un plan d'épargne retraite (45 % au Royaume-Uni et 55 % en Europe), alors qu'ils ne sont que 28 % à recevoir ce même avantage en Amérique du Nord.
  • Les pilotes de l'armée ont plus souvent droit à un plan d'épargne retraite que ceux des autres secteurs (83 %).
  • Plus encore qu’au niveau des salaires, notre étude à révélé des disparités importantes en termes d'avantages pour les deux plus grandes catégories de pilotes représentées : les pilotes de ligne et les pilotes de l'aviation privée.
  • Seuls 26 % des pilotes de jets ont un plan d'épargne retraite alors que 54 % des pilotes de ligne en bénéficient. De même, 12 % des pilotes de l'aviation privée détiennent des actions de leur entreprise contre 22 % des pilotes employés par des compagnies aériennes. Les pilotes de ligne perçoivent aussi plus fréquemment des bonus que les autres pilotes (31 % contre 18 % dans l'aviation privée) et ceux-ci prennent le plus souvent la forme de voyages subventionnés, alors que seulement 9 % des pilotes de jets ont droit à des rabais sur des vols.
  • Un tiers des pilotes de l'aviation privée (38 %) ne reçoivent aucun avantage en plus de leur salaire, même si ceux de l'aviation générale, tels que les instructeurs et les examinateurs de vol, étaient le plus souvent dans ce cas là (45 %).
  • La plupart des pilotes salariés n'ont pas été augmentés au cours des 12 derniers mois : 55 % gagnent autant que l'année dernière et 15 % ont même vu leurs revenus diminuer.
  • Cependant, la situation économique des pilotes de l'aviation privée semble au moins à ce titre être plus favorable que celle de leurs confrères : 35 % ont bénéficié d'une augmentation de salaire sous une forme ou une autre au cours des 12 derniers mois, contre seulement 26 % pour l'ensemble des pilotes.

Opinion des pilotes sur l'aviation

Qu'est-ce qui fait un bon pilote ?

  • Nous avons demandé aux pilotes de nous indiquer les trois qualités d'un bon professionnel dans leur domaine. Huit qualités étaient proposées, chacune étant notée sur une échelle de 1 à 3, 3 étant la valeur maximale.
  • Sans surprise, presque tous les pilotes, tous secteurs confondus, ont mis l'accent sur la sécurité (« La sécurité — en faire sa principale priorité quelles que soient les pressions commerciales »). 81 % des pilotes ayant choisi cette qualité en premier, elle a reçu une note moyenne de 2,8/3.
  • Le « Pilotage : prise en main de l'appareil » (1,9) et la « capacité à prendre des décisions » (1,8) sont les deux autres qualités d'un bon pilote. « Garder son calme en toutes circonstances » (1,7) et « loyauté envers votre employeur » (1,5) ont aussi leur importance. La qualité la moins importante aux yeux des pilotes est la « conscience commerciale : limiter les dépenses de sa société » (1,4).
  • Certaines variations peuvent être observées selon les secteurs d'activité des pilotes interrogés. Les militaires avaient fait les choix les plus éloignés de leurs collègues : la sécurité étant aussi importante à leurs yeux, mais dans une moindre mesure par rapport aux autres pilotes. Pour eux, « garder son calme en toutes circonstances » est plus important que dans d'autres secteurs de l'aviation. Malgré les coupes budgétaires et une préoccupation croissante pour les économies de dépenses publiques, aucun pilote militaire n'a choisi la « conscience commerciale : limiter les dépenses de sa société » dans son classement des trois principales qualités d'un bon pilote. Le « service à la clientèle » n'y apparaît pas non plus, ce qui peut être préoccupant pour un éventuel futur employeur, étant donné le nombre croissant de pilotes de l'armée poursuivant leur carrière dans l'aviation commerciale.
  • Autre élément intéressant : les pilotes de ligne qui se sentaient pourtant moins en contrôle de la gestion de leur vol, sont les plus disposés à réaliser des économies pour le compte de leur employeur. À l'inverse, les pilotes de l'aviation privée étaient après les militaires, les moins susceptibles d'inclure cette qualité dans leur classement, et ce, malgré un sens accru de contrôle dans leurs décisions, notamment pour l'achat de carburant. Ceci pourrait être intéressant pour les opérateurs aériens de l'aviation privée. Confrontés à une concurrence accrue, ils pourraient demander à leurs pilotes de plus s'impliquer dans l'amélioration des résultats de leur société.

Si vous pouviez remonter le temps...

  • Nous avons demandé à nos pilotes à quels évènements marquants de l'histoire de l'aviation ils auraient aimé être participer.
  • Celui qui les fait le plus rêver est le premier vol du Concorde en 1969, avec 20 % des pilotes interrogés prêts à prendre la place de André Turcat-March dans le cockpit. Le deuxième est le premier vol motorisé des frères Wright en décembre 1903 (17 %), suivi de près par le franchissement du mur du son par Chuck Yeager en octobre 1947 (16 %).
  • Là encore, les opinions varient en fonction des secteurs. Chuck Yeager est le héros des militaires et des pilotes de l'aviation privée, plus que son successeur aux commandes du Concorde. Les pilotes d'hélicoptères quant à eux admirent les frères Wright. Le Concorde doit donc sa première place aux opinions des pilotes de ligne et des amateurs.

... et vous projeter dans le futur ?

  • Les pilotes ont identifié le facteur qui aura le plus d'impact sur le futur de l'aviation au cours des cinq prochaines années. Ils pouvaient faire leur sélection sur notre liste ou indiquer leur propre choix.
  • Une grande majorité d'entre eux (66 %) a identifié le coût du carburant comme le facteur qui aura le plus d'impact sur l'avenir secteur. Les questions environnementales arrivent en deuxième place (8 %), suivies du manque de pilotes (7 %).
  • Les pilotes de ligne et ceux de l'aviation privée estiment que le manque de pilotes est la problématique la plus pressante, mais les pilotes d'hélicoptères se préoccupent plus des questions environnementales (16 %).

Parcours professionnel

Motivations

  • Nous avons invité les pilotes à choisir parmi plusieurs options, trois raisons qui les avaient poussés à prendre les commandes d'un avion.
  • La principale raison est « pour réaliser un rêve d'enfant » sélectionnée par 65 % des personnes interrogées. Viennent ensuite « pour pouvoir voyager » (19 %) et « parce que votre père ou un autre membre de votre famille était pilote » (16 %).
  • Une fois encore les militaires sortent du lot. Moins motivés par une vocation précoce, ils ont plus souvent été influencés par les membres de leur famille (29 %). Ils sont aussi portés par le regard des autres : 14 % d'entre eux (contre 9 % pour l'ensemble des répondants) ont choisi de devenir pilotes parce « c'est un métier que les autres admirent. »
  • Les pilotes de jets privés sont aussi encouragés par l'exemple de leurs aînés, 20 % citant cette raison comme source de motivation.
  • Les pilotes de ligne quant à eux sont plus souvent motivés par des raisons économiques (16 % ont cité la raison « vous étiez attiré par le salaire et les avantages », contre seulement 8 % pour l'ensemble des pilotes).

Expériences précédentes

  • Nous avons demandé aux pilotes dans quels secteurs d'activité ils avaient travaillé avant de rejoindre l’aviation. Plus des deux tiers (68 %) ont toujours été pilotes. Les 32 % restants ont exercé divers métiers dans les secteurs variés avant de changer de carrière. Les pilotes de l'armée et de l'aviation privée sont ceux qui ont le moins d'expérience en dehors de l'aviation (88 % et 72 % ont toujours été pilotes), alors que 42 % des pilotes de ligne ont travaillé dans d'autres domaines avant de devenir pilotes.
  • 18 % des pilotes ayant travaillé dans d'autres domaines ont occupé des fonctions à responsabilité, soit en tant que chef d'entreprise, soit en tant que cadre supérieur. 12 % ont travaillé dans les ventes ou le marketing et 6 % en informatique. Beaucoup sont d’anciens ingénieurs (17 %). 13 % sont devenus pilotes après avoir exercé un métier en lien avec l'aviation : personnel au sol ou agent de bord. 11 % sont d'anciens militaires (non-pilotes).
  • Les autres ont occupé diverses fonctions telles qu'enseignant, policier ou traducteur. Les chemins les plus détournés étaient l'agriculture et le clergé, et un pilote a même indiqué être un ancien chanteur d'opéra.

Dans la valise du pilote

Les indispensables

  • Notre questionnaire portait également sur les objets que nos pilotes emportent toujours avec eux (en dehors de leur téléphone, passeport et portefeuille).
  • Malgré les progrès réalisés dans le domaine de l'avionique, les cartes et les graphiques arrivent en tête et sont cités comme étant indispensables, ensemble ou séparément, par 16 % des répondants.
  • La technologie n'en reste pas moins importante aux yeux de nos pilotes : 13 % emportent toujours avec eux un ordinateur portable ou une tablette numérique. 5 % ne voyagent pas sans un GPS et 5 % mentionnent d'autres gadgets comme un iPod, un adaptateur ou une liseuse électronique dans leur liste d'essentiels.
  • Les livres imprimés sur papier sont toujours présents dans le classement et accompagnent 3 % de nos répondants.
  • 7 % des pilotes emportent également un deuxième casque à écouteurs.
  • D'autres objets faisant partie des indispensables du voyageur sont aussi mentionnés : une lampe de poche (7 %), des vêtements de rechange (5 %), des boissons et collations (5 %), sans oublier des lunettes de soleil, des équipements sportifs et des piles de rechange.
  • Plus insolite, quelques pilotes ont aussi indiqué voyager avec une bible, des cigarettes, du baume du tigre, une pompe à vélo et du dissolvant pour le vernis à ongles !

Conseils pour éviter le décalage horaire

  • Nous avons demandé aux pilotes de nous faire part de leurs astuces de grands voyageurs et notamment de leurs solutions pour lutter contre le décalage horaire.
  • Comme vous vous en doutez, les pilotes sont en général très organisés et sont une mine de conseils pratiques. 22 % ont souligné l'importance de la phase de planification et de préparation du voyage, notamment en ces termes : « Ne pas se préparer, c'est se préparer à l'échec », « soyez prêt à faire face à l'imprévu » et « prévoyez d'arriver longtemps à l'avance à l'aéroport. »
  • Voyager léger a aussi son importance et est recommandé par 15 % des pilotes. Certains ont partagé leurs astuces pour réduire au maximum la quantité de bagages. « L'idéal est d'emporter des objets double-emploi, comme les chargeurs universels par exemple. »
  • Moins pratique, mais tout aussi intéressant, 8 % des pilotes nous recommandent de profiter de l'expérience et du temps passé en voyage : « Voyager est une expérience enrichissante. Faites-le le plus possible. » « Découvrez d'autres cultures » et « profitez du voyage en tant que tel. »
  • D'autres conseils plus originaux : « Emportez du papier toilette. » « Si vous ne pouvez pas faire sécher votre maillot de bain avant de faire votre valise, étalez-le sur une serviette sèche, roulez la serviette puis et tordez-la au maximum pour faire sortir le plus d'eau possible. »
  • Le principal conseil en matière de décalage horaire est le suivant : « Dormez plus que d'habitude. » 23 % des pilotes recommandent de dormir le plus possible avant et après le vol ou de faire des siestes à intervalles réguliers.
  • Une bonne hygiène de vie (boire beaucoup, manger sainement et faire de l'exercice) aide aussi à limiter les effets du décalage horaire : « des fruits et du sport », « buvez beaucoup et faites de l'exercice. »
  • Les pilotes ont des avis partagés sur la question de passer ou non le plus rapidement possible à l'heure de destination : 16 % d'entre eux recommandent de se mettre à l'heure locale dès l'arrivée, alors que 6 % conseillent plutôt de garder ses habitudes en fonction de l'heure au point d'origine.
  • De même, ils ne sont pas d'accord sur la consommation d'alcool : certains conseillent d'éviter totalement les boissons alcoolisées, alors que d'autres indiquent qu'un petit verre (en dehors de leurs heures de service) avant de s'endormir les aide à se mettre plus rapidement à l'heure du pays d'arrivée.
  • Une part importante des pilotes (13 %) ont indiqué ne pas souffrir du décalage horaire et l'un d'eux à même précisé : « Le décalage horaire n'existe pas. On appelle ça être fatigué. »

À PROPOS DE PRIVATEFLY.COM

PrivateFly.com est une plateforme de réservation en ligne innovante permettant aux clients de l'aviation privée d'accéder facilement à une liste d'appareils disponibles pour réserver leur prochain vol au meilleur prix. Lauréat du prix du site web de l'année aux Webbies Awards 2011, qui récompensent l'excellence numérique dans le domaine de l'aviation, PrivateFly a été décrit par les membres du jury comme « le iTunes de l'aviation ». D'après une étude Plimsoll Business Intelligence publiée en 2011, c'est aussi l'entreprise en plus forte croissance sur le secteur européen de l'affrètement d'avions. Pour en savoir plus ou pour obtenir un devis personnalisé, contactez PrivateFly ou par téléphone au +33 (0)1 70 70 77 87.

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